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Biographie
Diplômée d’une école de commerce internationale, Céline Puff Ardichvili a travaillé durant 19 ans au sein d’agences de relations publiques et a notamment dirigé Hotwire Public Relations entre 2010 et 2013. Elle retourne sur les bancs de l’université en 2011 à l’occasion d’un Master 2 spécialisé en développement durable des organisations à l’Université Paris Dauphine.
En 2013, elle s’associe à Béatrice Lévêque, fondatrice de Look Sharp, agence de conseil en communication et relations, et, avec elle, en prend la direction. Depuis, elles s’emploient à mettre en avant les acteurs de la transition – les organisations qui sont elles-même en transition, ou celles qui facilitent la transition des autres.
Céline Puff Ardichvili est également la cofondatrice, avec Fabrice Bonnifet, directeur développement durable du Groupe Bouygues et président du Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D), du blog L’Entreprise Contributive. Ensemble, ils sont les co-auteurs de l’ouvrage l’Entreprise contributive : concilier monde des affaires et limites planétaires, édité en avril 2021 aux éditions Dunod https://www.dunod.com/entreprise-economie/entreprise-contributive-concilier-monde-affaires-et-limites-planetaires
Pourquoi acceptez-vous de participer à un sommet sur la bienveillance ?
J’ai personnellement, à de très nombreuses reprises, dans le cadre professionnel et personnel, fait l’expérience de la bienveillance. Et heureusement ! Je m’estime chanceuse, et pourtant, rien de plus banal que cela : des personnes, sur votre chemin, sont naturellement bienveillantes avec vous comme l’êtes avec eux, sans même y penser et sans calcul. Bienveillance et confiance vont de pair, tant du côté de celui qui reçoit que de celui qui donne, mais, si la bienveillance paraît évidente, peut être innée, et si le terme semble parfois galvaudé, elle n’en est pas moins, justement, extrêmement précieuse : le stress et la peur tuent la bienveillance dans l’œuf, alors que justement la bienveillance permet de les combattre… Elle libère la créativité et l’envie de faire – et de bien faire. C’est un levier puissant et un pouvoir infini que tout un chacun peut apprendre à utiliser. La bienveillance, littéralement, ne coûte rien et peut rapporter beaucoup. J’accepte de participer à un sommet sur la bienveillance, parce qu’il me semble que c’est un talent que nous devrions réapprendre à cultiver, particulièrement en entreprise, alors que les certitudes s’envolent et que les nouveaux modèles d’affaires doivent être inventés, modélisés, le tout en mode test & learn, avant d’être adoptés. Aucune place pour le cynisme, la compétition ou l’écrasement des uns par les autres. Seule la bienveillance nous permettra d’apprendre, ensemble, pour être gagnants, ensemble. Alors osons la bienveillance !
Quel acte de bienveillance aimeriez-vous partager ?
Donner du temps à qui le demande, pour un pied à l’étrier, un conseil, un encouragement. Je n’ai pas oublié celles et ceux qui m’ont offert ce temps, ce pied à l’étrier, ce conseil, cet encouragement.
Les associations, fondations, mouvements dans lesquels vous êtes engagée
Je soutiens des acteurs de la transition qui ne font pas semblant de mouiller la chemise, et en particulier le Mouvement pour un Réveil Écologique. Marie-Aimée Ferté, Mathis Perdriau et Angel Prieto, membres du collectif, nous ont fait l’honneur, à Fabrice et à moi, de préfacer notre livre. C’est pour eux et pour tous les jeunes qui construisent courageusement leur avenir (en voulant changer les contenus pédagogiques et interpellant gouvernements et entreprises pour entraîner des changements de « logiciels économiques », notamment) que nous nous devons d’agir, depuis nos sphères d’influences, nous aussi. Et pas « en surface ». Avec des renoncements et le refus de certaines illusions pourtant confortables.